LE système de management environnemental

Du vin de bordeaux (SME)

Déployé dès 2010, le SME est une démarche environnementale collective de tout un
territoire, basé sur le volontariat, la mutualisation et le partage d’expérience.

Objectif : Accompagner la transition environnementale
et accélérer le changement des pratiques du vignoble bordelais.

Déjà 10 ans d’expérience !

Le SME s’adresse à toutes les entreprises de la filière des vins de Bordeaux (viticulteur, cave coopérative ou négociant) désireuses de s’engager dans une démarche collective de progrès environnemental. Aucun prérequis en termes de mode de production, de taille d’entreprise, de localisation ou de type de commercialisation n’est nécessaire pour débuter cette démarche adaptable et pragmatique. Des animateurs accrédités par le CIVB accompagnent les entreprises de la filière qu’ils forment et suivent  dans la mise en place d’une stratégie environnementale et d’un plan d’actions. Lorsque les entreprises sont prêtes, elles peuvent adhérer à la première association du SME du vin de Bordeaux et rentrer dans le périmètre de certification collective, pour une certification Haute valeur Environnementale (HVE) et/ou pour une certification collective ISO 14001.

Un dialogue entre pairs pour un territoire en action

Le SME repose sur le regroupement d’entreprises amenées à se dépasser.  Elles avancent ensemble, même si chacune suit son rythme. Rompre l’isolement, confronter les situations vécues dans un climat bienveillant, partager son expérience : tout cela favorise l’émergence d’idées nouvelles et la mutualisation des bonnes pratiques et des moyens. L’humain est la clé du dispositif. Chaque adhérent apporte sa vision au groupe et se nourrit de sa pluralité. Un objectif les rassemble : maîtriser l’impact environnemental du secteur viti-vinicole. Conscients d’appartenir et d’agir au sein d’un écosystème, des initiatives favorables au bien‑vivre ensemble sont imaginées.

Le SME c’est :

  • 1000 entreprises engagées
  • 358 entreprises certifiées en 2020
  • 30 groupes de travail actifs en 2020
  • Des rassemblements inter-groupes sur le terrain pour enrichir les échanges
  • La construction d’une relation durable avec notre écosystème

 

Des sols vivants, gages de biodiversité

Les vins de Bordeaux sont produits sur un territoire singulier, présentant une diversité des terroirs, avec un climat et des caractéristiques uniques. Préserver la vie des sols est un enjeu quotidien. Un vignoble qui abrite des espèces végétales et animales variées est l’indicateur d’un écosystème sain et équilibré. C’est pourquoi les entreprises s’engagent à mettre en place des actions qui soutiennent la fertilité des sols : planter des haies et des arbustes d’essences locales le long des parcelles de vigne, semer des jachères fleuries, recourir au semis d’engrais verts, entretenir de manière raisonnée les fossés, pratiquer l’enherbement… Ce sont autant de bonnes pratiques favorables à notre territoire.

Nous l’avons fait :

  • 145 km de haies plantées en 2019 (+25 % en 1 an)
  • 23 km de haies arbustives protectrices, plantées avec le concours de l’association « Arbres et paysages » en 2018
  • moins 52 % d’utilisation d’herbicides entre 2013 et 2018
  • 85 % des parcelles du vignoble enherbées en 2019
  • L’équivalent de 44 % de la SAU des exploitations en « infrastructures agro‑écologiques » en 2019
  • 174 ruches en 2019 : +50 % en 1 an

 

Un principe d’amélioration continue garantie

 Cette démarche repose sur le suivi d’une norme et de ses indicateurs. Elle permet d’identifier les objectifs et les actions prioritaires à partir d’un diagnostic terrain et réglementaire. La progression de chacun est guidée, pour toujours aller de l’avant.

En complément de formations ciblées, les visites des animateurs SME et les audits de suivi sur site permettent d’interroger régulièrement les pratiques : ils soutiennent une dynamique de professionnalisation et de perfectionnement des entreprises. 

Rigueur, exigence et conformité réglementaire

La gestion de la certification collective est confiée à la première association pour le SME du vin de Bordeaux.  Deux certifications, contrôlées annuellement par un tiers indépendant, sont au cœur de la démarche de progrès environnemental.

La norme ISO 14001 est le socle de cette certification collective. De portée internationale, elle précise des exigences qui structurent les exploitations autour d’une ambition écologique.

Ce système de management environnemental facilite également l’accès à la certification nationale HVE (Haute Valeur Environnementale). Elle s’appuie sur des indicateurs de suivi de performances environnementales, valorisables avec l’obtention de la certification et l’apposition du logo HVE.

Ces certifications témoignent des efforts fournis pour atténuer l’impact environnemental des exploitations et des produits. Elles sont une caution pour les consommateurs.

Cette démarche est structurée, contrôlée, auditée et actualisée chaque année. Un audit régulier garantit une progression constante et favorise l’anticipation.

  • L’audit externe est réalisé tous les ans par un organisme certificateur indépendant
  • 100 % des entreprises sont auditées par leur animateur la première année de leur certification
  • 100 % des entreprises sont auditées par l’association du SME du vin de Bordeaux la deuxième année de leur certification
  • Chaque entreprise est auditée à minima tous les 3 ans
  • Un suivi collectif et individuel est réalisé tous les ans par les animateurs

 

La réduction de l’empreinte environnementale

Maîtrise des consommations d’énergie, valorisation des déchets, maîtrise des effluents, protection des cours d’eau, optimisation de l’usage des produits phytosanitaires : les entreprises du SME ont à cœur de réduire leur empreinte environnementale. Déterminer d’où provient les impacts permet de choisir les actions appropriées pour progresser. À partir d’indicateurs de suivi précis, chacun peut ensuite se situer au regard des résultats consolidés du collectif

Nous l’avons fait

  • Diminution de l’Indice de Fréquence de Traitement entre 2013 et 2018 :
    moins 26 % les insecticides entre 2013 et 2018; moins 17 % pour les fongicides
  • moins 20 % de la consommation moyenne en eau des exploitations: 
    – 34 % des surfaces en confusion sexuelle (méthode de lutte alternative aux insecticides)