Les vins de Bordeaux pour accompagner les « Plats de résistance » du Fooding
Prenant place dans le magnifique hall d’un ancien bâtiment industriel, La Générale, au cœur du 11e arrondissement parisien, l’événement baptisé « Plats de résistance » a pris la forme d’un grand banquet organisé en 5 services de 11h à 01h du matin… Pour concocter le menu de ce festin gastronomique, Le Fooding a fait appel au talent de chefs philanthropes, engagés et humanistes, venus des quatre coins du monde. Le grand chef français Pierre Gagnaire, Yotam Ottolenghi et Sami Tamimi du restaurant londonien Ottolenghi, Franck Baranger aux fourneaux du Pantruche et de Caillebotte à Paris, Kamal Mouzawak des restaurants Souk El Tayeb et Tawlet à Beyrouth, Céline Pham, chef franco-vietnamienne qui collabore avec l’association Ernest dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, Regina Tchelly du Favela Organica à Rio de Janeiro… En tout, 13 personnalités culinaires ont répondu présent pour partager une cuisine authentique, métissée et gourmande.
Grâce à la configuration naturellement conviviale et festive du banquet, chefs et convives (200 par service) ont pu profiter d’un moment d’échange privilégié et particulièrement amical. Et comme il n’y a pas de bon repas sans bon vin, Bordeaux s’est invité à la table du Fooding, en proposant à la dégustation une jolie palette de blancs, de rouges et de rosés dans le cadre d’accords mets et vins inédits et surprenants. Pour agrémenter leur « plat de résistance », les participants ont pu apprécier, à titre d’exemples, un Pessac-Léognan 2013 en rouge du Château Lafont Menau, un Blaye Côtes de Bordeaux 2015 en blanc du Château Barbé ou encore un Bordeaux Rosé 2015 du Château d’Haurets.
Une partie des bénéfices de l’événement sera reversée à SOS Méditerranée, association européenne de sauvetage en mer. Succédant à la Journée internationale de la paix célébrée le 21 septembre, l’objectif, réussi, d’une action comme « Plats de résistance » était ainsi d’interpeller le grand public sur le concept du « vivre ensemble ». Et quoi de mieux, en effet, comme « liant social » que la cuisine et les plaisirs de la table ?