Connaissez-vous les rosés signé Bordeaux ?
ÉDUCATION
juillet 22, 2016

Connaissez-vous les rosés signé Bordeaux ?

Frais et fruité, le rosé voit sa consommation fortement augmenter à la belle saison. Vin d’été par excellence, il est incontournable à l’heure de l’apéritif et se marie très bien, à table, aux recettes estivales. Sa robe, allant du rose limpide au rouge groseille, séduit avant même la dégustation.. Notre œil est irrésistiblement attiré par la couleur et les reflets de ce vin synonyme de légèreté, de simplicité et de vacances !. Mais halte aux idées reçues ! Non, le vin rosé n’est pas issu du mélange de vin rouge et de vin blanc. Bien plus qu’un effet de mode, le rosé possède sa propre identité : perçons les secrets de fabrication des rosés signés Bordeaux….

Présents sous deux appellations, l’AOC Bordeaux Rosé et l’AOC Bordeaux Clairet, les rosés de Bordeaux sont produits sur l’ensemble du vignoble et bénéficient d’une grande diversité de terroirs. Leur particularité est d’être issus d’un assemblage de plusieurs cépages typiques du vignoble bordelais : Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon et Merlot. Les vins rosés et Clairets de Bordeaux ont ainsi en commun avec les vins rouges la nature des cépages utilisés et la présence de tanins (en quantité limitée), tandis que leur constitution générale, leur caractère fruité et leurs techniques de vinification sont propres à ceux des vins blancs secs. 

Les rosés de Bordeaux sont obtenus à partir de raisins noirs à jus blancs. La période des vendanges est cruciale : la date de récolte optimale doit s’adapter à chaque cépage destiné à l’élaboration des rosés et se produire ni trop tôt, ni trop tard. Vient ensuite le temps de la vinification. À Bordeaux, il existe deux types de vinification selon le style de rosé recherché. La première technique d’élaboration s’apparente à la vinification des vins blancs secs. Appelés « rosés de pressurage direct », les grappes entières ou éraflées sont directement pressées et le jus clair est immédiatement mis à fermenter. Cette méthode permet d’obtenir des rosés aromatiques, frais, d’un rose clair, à consommer rapidement. Le second processus est appelé « rosés de saignée ». La vendange éraflée est mise en cuve comme pour un vin rouge. Après une courte macération pour obtenir la couleur désirée, on « saigne » la cuve en prenant un volume de jus allant de 15 à 25% du volume total de la cuve. Cette méthode permet d’obtenir des rosés plus riches en bouche avec un potentiel de garde supérieur.

Le travail dans les chais dure 3 à 4 mois pour produire des rosés frais, fruités et gourmands. C’est la sélection des cépages et de leur assemblage qui détermine les différentes nuances de couleur et d’arômes. À l’image des feuilles de thé qu’on laisse infuser, le rosé va voir sa couleur et sa palette aromatique s’intensifier en fonction de la durée de macération des raisins. Résultat : les Bordeaux Rosés arborent une robe rose pâle aux reflets cristallins très attirante. D’une belle longueur en bouche, ces vins révèlent d’agréables arômes fruités. Suite à une macération plus longue que celle des Bordeaux Rosés, les Clairets présentent une teinte plus soutenue. À cette couleur framboise caractéristique s’ajoute une riche palette aromatique associant la fraise, le cassis, la rose et la pivoine.

Enfin, pour une dégustation optimale, servez-le à bonne température… Les vins Rosés et Clairets de Bordeaux s’apprécient suffisamment frais, entre 7 et 11°C. À l’apéritif, autour de tapas, ou à table, en accompagnement des saveurs d’été, ils sauront, à coup sûr, enchanter tous les palais !

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