Le malbec, l’intense au cœur tendre

Quelques indices
organoleptiques

Précoce

Tardif

Rondeur

Acidité

Léger

Puissant

Qui se cache sous la peau
du malbec ?

Le malbec reste discret dans le paysage bordelais des cépages rouges, dont il occupe 2,2 % des surfaces. Mais il ne faut pas s’y tromper : il a du caractère à revendre ! Vigoureux et précoce, comme son compère le merlot, il nécessite néanmoins un peu d’attention face aux caprices de la météo et aux maladies de la vigne. Ses grappes moyennes et ses grosses baies juteuses livrent des vins enveloppants, à la couleur appuyée et aux tanins bien présents. Une parfaite combinaison d’intensité et de gourmandise.

Et dans le verrealors ?

En le regardant

Un rouge sombre qui hypnotise.


En le sentant

Un bouquet très expressif et fruité, où l’on se plaît aussi à retrouver des épices, du poivre, du cuir ou un soupçon de jasmin.


En le goûtant

Des tanins marqués et fruits juteux, portés par une matière dense.


En l’assemblant

Il apporte du moelleux au vin, le colore et lui ajoute cette petite touche aromatique qui fait toute la différence.

Georges Marbot

La boîte à savoir

  • Le malbec nous vient du Quercy et de Cahors, et descend du prunelard et de la magdeleine noire des Charentes.
  • Il a posé ses valises dans le Bordelais dès le XVIIᵉ siècle et doit son nom à Monsieur Malbeck, qui l’a planté à Saint-Émilion.
  • Il aime parfois se faire appeler différemment : côt, auxerrois à Cahors, pied-de-perdrix, noir de pressac, pied noir ou bourguignon noir.
  • Ses tanins bien affirmés lui assurent un joli potentiel de garde.

Où trouver
le malbec ?

Dans la plupart des terroirs du Bordelais, bien que sa présence soit plus anecdotique à Blaye, Canon Fronsac et Fronsac. Il apprécie les vignobles bien exposés et drainés, aux sols calcaires, argilo-calcaires ou argileux.

So Bang

ALLER
Plus loin