Lalande-de-Pomerol, une rose qui en impose
Place à un terroir d’exception, où des vignerons passionnés vous réservent de grands vins rouges à l’élégance naturelle, digne de leur emblème : la rose. Oui, à Lalande-de-Pomerol, on cultive le goût, le caractère… et l’art de vous accueillir comme si vous faisiez déjà partie de la maison.
Le vignoble de Lalande-de-Pomerol qu’est-ce que c’est ?
L’essentiel à retenir
- 1 131 hectares et 143 vignerons, répartis autour de deux villages porte-étendards : Lalande-de-Pomerol et Néac.
- Des vignes installées sur la rive droite bordelaise, tout près de Libourne, entre les vallées de l’Isle et de la Dordogne. Protégées à l’ouest par le tertre de Fronsac et rafraîchies par l’Atlantique à moins de 100 kilomètres, elles profitent d’un microclimat sur mesure : étés chauds et secs, hivers doux. Un vrai cocon !
- Un sous-sol riche en oxyde de fer et en minéraux, en plus d’une mosaïque impressionnante de sols (argilo-graveleux, argilo-sableux, sablo-limoneux…) pour des vins aux multiples tempéraments. Mais on ne peut pas tout vous dire ici, rendez-vous plus bas si on a piqué votre curiosité.
Pourquoi on aime Lalande-de-Pomerol et ses vins ?
- Parce que ses vins, pleins de nuances aromatiques, naviguent avec brio de la cuisine française aux saveurs méditerranéennes, en passant par les spécialités asiatiques
- Parce qu’ils savent tout faire : tenir compagnie aux plats les plus raffinés comme aux plus simples, qu’on parle de côte de bœuf grillée ou de pâtes au parmesan
- Parce que ses vignerons sont de vrais artisans, qui maîtrisent tradition et innovation sur le bout des doigts
- Parce que leur sens imparable de l’hospitalité et de la convivialité se transmet de génération en génération
- Parce qu’on ne se lasse pas d’admirer l’harmonie de ses paysages, avant d’en percer tous les secrets
- Parce qu’une dégustation sur place, c’est aussi l’occasion d’admirer l’église Saint-Jean-Baptiste, fièrement dressée à Lalande-de-Pomerol depuis le XIIe siècle.
C’est quoi le style
Lalande-de-Pomerol?
Ici, le premier à prendre la parole, c’est le merlot : un caméléon aux mille registres, qui donne toute sa singularité à l’identité de l’appellation.
Son trait distinctif : une palette aromatique infinie, capable de s’inviter à n’importe quelle table.
Dans le verre, le merlot s’affirme avec ses teintes bien à lui, allant du grenat au rubis. En bouche, on retrouve avec plaisir sa structure riche et dynamique, sans oublier son velouté qui marque instantanément.
Bref, Lalande-de-Pomerol est synonyme de grands vins de Bordeaux, mais avec ce truc en plus qui fait tout son charme : une rondeur attirante, parfait reflet d’un terroir unique et d’un cépage de prédilection décidément très plaisant.
Jeunes ou plus mûrs, ces vins savent conserver ce petit grain de séduction qui signe leur différence.
Pour les aficionados que vous êtes : Les cépagesQu’est-ce qu’on déguste à Lalande-de-Pomerol?
Du rouge, rien que du rouge !
La singularité de l’appellation tient à ses assemblages bien ficelés de cépages typiques du Bordelais. Le merlot, avant tout, offre finesse, rondeur et richesse aromatique. Le cabernet franc apporte structure et complexité, le cabernet sauvignon intensité et robustesse. Et, parfois, un soupçon de malbec vient renforcer la profondeur de l’ensemble.
Histoires &
Anecdotes
Trois anecdotes que vous devez absolument savoir sur Lalande-de-Pomerol
L’appellation fourmille de faits passionnants à connaître. La preuve avec cette sélection rien que pour vous.
1.
Dans ses vignes, la rose est partout, et pas que pour faire joli : dès que certaines maladies pointent le bout de leur nez, elle sonne l’alerte pour les vignerons. Ses multiples talents ne s’arrêtent pas là : elle joue le rôle de balise pour les travailleurs saisonniers, et sa couleur permet de reconnaître le propriétaire de chaque parcelle.
2.
La rose « Lalande de Pomerol », créée en 2013 dans les pépinières de Delbard, n’est pas comme les autres. Teinte rouge grenat profond, parfum intense, elle est l’incarnation même des vins de l’AOP. De quoi voir d’un nouvel œil ses 1200 rosiers plantés dans les domaines viticoles du coin.
3.
La Confrérie des Baillis ? Son nom vient des anciens moines-soldats de la région. Sa devise « Cordi habeo », littéralement « j’ai à cœur », résume tout : du cœur, de la passion, et l’envie pour ces amoureux de Lalande-de-Pomerol de partager l’AOP avec le plus grand nombre.
Parlons sols
Les vignes de Lalande-de-Pomerol s’épanouissent surtout sur des terrasses alluvionnaires. Ce sont les rivières Isle et la Barbanne qui les ont sculptées, en déposant patiemment ici pierres, graviers et sédiments variés.
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Autre secret bien caché de l’AOP ? Les fameuses « crasses de fer » de son sous-sol, ces dépôts riches en oxyde de fer qui cohabitent aussi avec du quartz, du silex et du granit : un cocktail gagnant pour des raisins de caractère. Ultime atout : sa mosaïque de sols (argilo-limoneux au nord, argilo-graveleux au sud et à l’est) qui impriment une multitude de nuances sur les vins de l’appellation.
Remontons le temps
L’histoire de Lalande-de-Pomerol commence il y a longtemps. Dès l’Antiquité, les Romains flairent son potentiel : climat doux, paysages charmants, terres fertiles… un vrai petit paradis pour la vigne, aux airs d’Ombrie ou de Toscane. Au Moyen Âge, ce sont les moines-soldats de Saint-Jean de Jérusalem qui prennent la relève, développant la viticulture locale.
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Le XIXᵉ siècle, de son côté, apporte son lot de défis : la terrible crise du phylloxera décime les vignes. Pour distribuer des aides aux vignerons, le Syndicat Viticole de Lalande-de-Pomerol est créé en 1884 : une initiative pionnière, puisque c’est l’une des tout premières à voir le jour en Gironde.
À présent, le Syndicat est bien plus qu’un simple organe administratif. Il défend avec enthousiasme et sans relâche la qualité et l’identité des vins de l’AOP. Il a d’ailleurs été aux manettes de la rédaction de leur cahier des charges, officialisé 2009 : de quoi s’assurer que chacun d’eux traduise parfaitement la personnalité unique de Lalande-de-Pomerol.
