Cérons joyau discret mais
inspiré

À Cérons, tout commence avec… le Ciron. Pas étonnant que l’appellation tire son nom de cette rivière : c’est au cours d’eau qu’elle doit son microclimat unique, taillé pour la pourriture noble. Voilà comment son terroir confidentiel signe des vins blancs d’or fins et frais, franchement irrésistibles.

Le vignoble de Cérons qu’est-ce que c’est ?

L’essentiel à retenir

  • 12 propriétés seulement, réparties sur 25 hectares et 3 communes : Illats, Podensac, et Cérons, évidemment.
  • Des vignes lovées au cœur de l’AOP Graves, au nord-ouest de Barsac, sur des terrasses de graves et de calcaires qui donnent aux vins de solides épaules pour traverser les années avec élégance. Mais ça, on vous en dit davantage plus bas.
  • Un territoire parcouru par la rivière Ciron, ce petit affluent de la Garonne qui change tout : ses brouillards matinaux favorisent le développement d’un champignon microscopique appelé Botrytis cinerea. Ce dernier est à l’origine de la célèbre pourriture noble qui fait la magie des vins liquoreux de Cérons !

Pourquoi on aime Cérons et ses vins ?

  • Parce que dans cette AOP confidentielle, chaque bouteille est un petit trésor préservé
  • Parce qu’avec leur subtilité et leur grâce aromatique, ses vins racontent un terroir d’exception
  • Parce que leur potentiel de garde est juste bluffant
  • Parce qu’ils découlent d’un savoir-faire méticuleux et patient : vendanges tardives, grains surmûris récoltés à la main, tries après tries
  • Parce que de l’apéritif à une belle volaille, en passant par un morceau de Comté, ils sont de tous les instants de gourmandise
  • Parce que tout est réuni ici pour une escapade oenotouristique réussie : de délicieux flacons à déguster, les bords du Ciron à admirer, la route des vins de Graves et Sauternes à explorer

Histoires &
Anecdotes

Trois anecdotes que vous devez absolument savoir sur Cérons

Vous pensiez déjà tout connaître de l’appellation ? Détrompez-vous !

Cérons est la plus petite appellation de Bordeaux, même si son territoire est aussi grand que celui de Sauternes. Et, certaines années, ses vignerons privilégient la production de Graves blancs.

Un Cérons avec des noix de Saint-Jacques poêlées aux agrumes ? Un mariage sucré-salé qui fait mouche ! À essayer de toute urgence si ce n’est pas déjà fait.

Le sauvignon gris a failli complètement disparaître de la région. Mais dans les années 1990, une poignée de vignerons du coin a replanté ce cépage ancien. À la clé : de quoi enrichir la complexité aromatique de leurs vins.

Parlons sols

À Cérons, la vigne puise son ADN dans des sols de graves siliceuses (autrement dit composés de cailloux et de sables grossiers en couches plus ou moins profondes selon les parcelles), sur un sous-sol de calcaire marin caractéristique de l’AOP.

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Résultat : une fraîcheur minérale qui vaut le détour et, par ricochet, un potentiel de garde impressionnant. Le sous-sol calcaire ne fait que souligner cette signature qui ravit tant d’œnophiles.

Remontons le temps

Le Ciron est un allié des vignes de Cérons et de la fameuse pourriture noble depuis plusieurs siècles.

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Le XIXᵉ siècle met à l’épreuve le vignoble avec le phylloxéra, mais il se relève progressivement grâce à la ténacité de ses vignerons. Leurs vins connaissent même un grand regain d’intérêt au siècle suivant.

L’AOP Cérons, elle, voit officiellement le jour en 1936, aux côtés d’autres appellations bordelaises prestigieuses. Depuis, elle reste discrète, confidentielle… mais d’une qualité qui ne laisse jamais indifférent.