Bordeaux Supérieur
mode intensité activé

Des rouges qui ont du coffre, quelques blancs doux ultra gourmands… Les Bordeaux Sup’ (pour les intimes) ne sont jamais ouverts par hasard : ce sont les bouteilles idéales à attraper quand on veut donner un peu plus de relief aux bons moments.

Le vignoble de Bordeaux Supérieur
qu’est-ce c’est ?

L’essentiel à retenir

  • 12 191 hectares, sur lesquels 1 600 viticulteurs peuvent choisir d’élaborer des Bordeaux Supérieur.
  • Des vins qui peuvent voir le jour sur l’ensemble du vignoble bordelais, soit une incroyable diversité de terroirs. Impossible de s’ennuyer.
  • Des règles de production distinctes de celles de leurs cousins Bordeaux. À commencer pour les rouges par neuf mois d’élevage minimum, des rendements plus bas à la vigne et une maturité plus poussée à la récolte. Voilà d’où vient leur supplément d’intensité. L’AOP Bordeaux Supérieur n’est pas meilleure que celle des Bordeaux, mais juste différente !

Pourquoi on aime Bordeaux Supérieur et ses vins ?

  • Parce que leur rapport qualité prix est tout simplement excellent
  • Parce que les rouges, complexes et structurés, savent sublimer de nombreux plats
  • Parce que le tourbillon d’arômes des blancs se déguste seul ou en cocktail plein de peps : des glaçons, un zeste d’orange, et c’est parti !
  • Parce que leurs vignerons possèdent une connaissance hors pair de leur terroir et font preuve d’un savoir-faire à la précision redoutable
  • Parce qu’on trouve ici une foule de propriétés différentes, de celles qui concoctent des micro-cuvées, ancêtres des vins de garage, aux grands châteaux prestigieux. De quoi être présents sur toutes les tables du monde
  • Parce qu’un vignoble aussi étendu est synonyme d’un terrain de jeu infini pour l’œnotourisme, allant de l’expérience incontournable à la plus surprenante

Histoires &
Anecdotes

Trois anecdotes que vous devez absolument savoir sur Bordeaux Supérieur

Vous pensiez qu’on avait déjà fait le tour des infos sympas à connaître sur l’appellation ? Non, non, non…

Fidèles à leur héritage (qu’on vous dévoile plus bas), ces vins sont à acheter de toute urgence si vous prévoyez un gueuleton entre copains avec une bonne terrine de campagne, ou bien un repas autour d’un petit plat longuement mijoté avec amour.

Les rouges de l’AOP proviennent le plus souvent de vignes anciennes, et beaucoup passent par la case barrique. Eh oui, pour décrocher l’appellation Bordeaux Supérieur et permettre au terroir de s’exprimer à fond, les vignerons doivent soigner chaque étape d’élaboration…

Plus discrets que leurs cousins de Sauternes ou Barsac, les Bordeaux Supérieur blancs sont produits par une poignée d’irréductibles passionnés. En effet, il faut une bonne dose de patience et de précision à ces hommes et ces femmes pour apprivoiser le Botrytis cinerea : c’est ce précieux champignon qui gorge les raisins en sucres et en arômes.

Parlons sols

Avec un vignoble qui s’étend sur tout le Bordelais, les terroirs de l’appellation se conjuguent presque à l’infini.

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Chaque vin estampillé Bordeaux Supérieur retranscrit donc un sol unique, selon l’endroit où ses raisins ont grandi. La zone phare de production se situe surtout en Entre-Deux-Mers, sur des terres argilo-calcaires mêlées de sable, parfaites pour donner structure et personnalité aux vins.

Remontons le temps

Les Bordeaux Supérieur, à la base, naissent d’une idée toute simple : offrir aux familles du coin un « vin du dimanche » qui change des Bordeaux de la vie quotidienne. C’est donc comme ça que l’AOP Bordeaux Supérieur voit officiellement le jour en 1943.

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Jusqu’aux années 1980, on connaît surtout ces vins pour leur côté corsé et tannique. Ils font fureur dans les bistrots et les incontournables bouillons parisiens. Ce n’est pas étonnant : ils sont bon marché, de qualité constante, un brin plus costaud que les Bordeaux habituels.

À partir des années 2000, leur tempo évolue. On cherche plus de fruit mûr et plus de rondeur, dès leurs premières années. Mais une chose ne bouge pas d’un iota : ils restent irrésistibles avec cette cuisine de bistrot qui, elle aussi, s’est faite plus douce et gourmande. Bref, un classique qui s’adapte, sans perdre son âme.

Samuel le photographe

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