Crémant de Bordeaux
l’effervescence à son max

Savoir-faire traditionnel + énergie contemporaine made in Bordeaux : voilà le combo gagnant derrière la montée en puissance du Crémant de Bordeaux ces dix dernières années. Fraîches, simples et festives, ses fines bulles ont de toutes les bonnes occasions. Petites ou grandes.

Le vignoble de l’AOP Crémant de Bordeaux
qu’est-ce c’est ?

L’essentiel à retenir

  • 337 vignerons, 1 930 hectares et des bulles qui naissent un peu partout à travers le vignoble bordelais.
  • Comme pour les autres grands crémants français, une méthode d’élaboration traditionnelle exigeante, digne des mordus d’effervescents les plus exigeants : vendanges 100 % manuelles, prise de mousse naturelle en bouteille, 12 mois minimum de vieillissement sur lies, remuage quotidien… Rien n’est laissé au hasard.
  • Une palette XXL de vins, qu’on parle de couleur (blanc ou rosé), sucrosité (brut ou demi-sec), style (millésimé ou non), format (bouteille ou magnum) ou façon de les déguster (solo ou en cocktail).

Pourquoi on aime le Crémant de Bordeaux ?

  • Parce que ses bulles aériennes ajoutent à n’importe quel instant ce petit effet « wahou » qui change tout
  • Parce qu’il prouve qu’on peut faire pétiller les bons moments sans se ruiner
  • Parce qu’il est de tous les apéros, servi seul ou en mode cocktail pour un agréable twist aromatique
  • Parce qu’on peut aussi l’inviter de l’entrée au dessert sur des repas de fêtes. Des feuilletés ? Il gère. Des fruits de mer ? Il assure. Une volaille fermière ? Il cartonne. Un fondant au chocolat ? Vous avez compris l’idée.
  • Parce que son savoir-faire implacable est le résultat d’une longue tradition régionale, remontant au XIXe siècle
  • Parce que son effervescence à tomber représente bien l’art de vivre bordelais : une région en perpétuel mouvement, avec mille expériences à vivre
Samuel le photographe

Histoires &
Anecdotes

Trois anecdotes que vous devez absolument savoir sur le Crémant de Bordeaux

Avant de vous laisser faire votre stock de fines bulles pour l’année, cette appellation a encore des choses à vous dire.

En dix ans, le nombre d’hectares consacrés au Crémant de Bordeaux a bondi de 278 %. Quand on vous dit que ce vin a le vent en poupe, on n’exagère pas…

En cave, les bouteilles vieillissent au moins 9 mois « sur lattes » : couchées, pour que le vin reste en contact avec les levures qui signent son effervescence et enrichissent ses arômes. Puis vient le moment du remuage. Les flacons sont progressivement inclinés pour faire glisser les levures vers le goulot. Et là, c’est du grand art : chaque jour, on les tourne trois fois d’un quart de tour. Oui, le Crémant, c’est de la précision millimétrée.

Vous avez un Crémant de Bordeaux blanc, trois feuilles de basilic, un zeste de citron jaune et quelques glaçons ? Alors vous avez un cocktail de folie. Même topo avec un Crémant rosé, un zeste d’orange, une mûre coupée en deux et des glaçons. Simple et efficace.

Parlons sols

La zone d’élaboration du Crémant de Bordeaux s’étend sur tout le Bordelais.

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Et ça, ça se ressent dans sa diversité d’expression : chacun de ses vins puise son caractère dans des terroirs uniques, selon les sols de prédilection de ses cépages. La région phare du Crémant de Bordeaux reste cependant l’Entre-Deux-Mers, dont les terres argilo-limoneuses sont parfaites pour donner vie à des bulles fraîches et vives.

Remontons le temps

Très tôt, les coteaux argilo-calcaires le long de la Garonne et de la Dordogne attirent les hommes. D’abord pour y créer des abris, puis pour en extraire les pierres qui servent à construire des maisons régionales et bordelaises à partir du XVIIIᵉ siècle.

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Une fois creusées, les galeries de ces coteaux révèlent un autre atout capital : elles favorisent une prise de mousse directement en bouteille, grâce à leur grande humidité et à leur température stable toute l’année. Blancs ou rosés, de premiers vins effervescents posent ainsi les bases d’une véritable tradition locale dès le XIXe siècle.

L’appellation « Bordeaux mousseux » voit le jour officiellement au siècle suivant, en 1943. Quelques décennies plus tard, les vignerons décident de passer au stade supérieur avec des règles de production plus strictes : l’AOP « Crémant de Bordeaux » rejoint alors en 1990 la famille des grands crémants, composée aujourd’hui de sept autres régions françaises (Alsace, Bourgogne, Die, Jura, Limoux, Loire et Savoie). Si elle reste l’une des plus jeunes appellations de la région, elle a déjà une riche histoire à son actif !

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