Blaye
un terroir qui a de l’allure
Un cahier des charges qui ne laisse rien au hasard et de grands vins de garde bichonnés par des mains expertes : Blaye, c’est le nec plus ultra de la région de Blaye – Côtes de Bordeaux. Sans oublier son terroir qui en impose avec vue sur l’estuaire, s’il vous plaît
Le vignoble de Blaye
qu’est-ce c’est ?
L’essentiel à retenir
- 37 hectares et une poignée de propriétés authentiques autour de la ville de Blaye. Cette appellation confidentielle fait partie de l’aire géographique de l’AOP Blaye – Côtes de Bordeaux, bien plus étendue.
- Une mosaïque de terroirs sur des coteaux bordant l’estuaire de la Gironde. Au-delà du panorama qui vaut la photo, les vignes trouvent ici leur parfait équilibre entre embruns océaniques, climat à la douceur enviable et sols variés à souhait (mais ça, on vous en reparle plus en détail après).
- Une exigence de tous les instants : minimum 6 000 pieds plantés à l’hectare, rendements limités, longs élevages en barrique… De quoi signer des vins dont la région blayaise n’est pas peu fière.
Pourquoi on aime Blaye et ses vins ?
- Parce qu’ils allient caractère et rondeur, comme seuls les grands vins de Bordeaux savent le faire
- Parce qu’avec une palette de terroirs si large, il y en a pour tous les goûts
- Parce que les irréductibles vignerons qui les façonnent sont des passionnés dans l’âme
- Parce que, à Blaye, le vin est souvent une histoire de famille qu’on continue d’écrire génération après génération
- Parce que Blaye et ses environs respirent la convivialité : Printemps des Vins au cœur de la Citadelle, Marathon des Vins de Blaye, balades, brunchs ou concerts dans les vignes… À vos agendas !
- Parce qu’avec 1,5 kilomètre de remparts face à l’estuaire, la Citadelle de Blaye est le spot parfait pour se dégourdir les jambes après quelques dégustations
C’est quoi le style
Blaye ?
La dégustation monte en puissance par rapport aux vins de l’AOP Blaye – Côtes de Bordeaux : ici, on rencontre des cuvées plus affirmées.
Place à des rouges structurés, faits pour titiller les aiguilles du temps.
Leur couleur, d’un pourpre bien appuyé, attire illico le regard. Au nez, le fruit prend les devants, franc et intense. En bouche, il continue son œuvre. Au menu : des petits fruits noirs et rouges, mais aussi des touches florales, de la menthe et du poivre vert. La texture, elle, est ronde et franchement plaisante.
Avec un Blaye, pas d’hésitation : vous avez le bon vin pour un repas savoureux, à partager entre copains ou en famille.
Qu’est-ce qu’on déguste à Blaye ?
Une seule (savoureuse) ligne de conduite : les vins rouges !
Les vins de l’AOP misent sur le mariage d’au moins deux cépages, avec au minimum 50 % de merlot, tout en souplesse et rondeur. Pour l’accompagner, on peut compter sur le cabernet sauvignon, le cabernet franc ou le malbec. Côté cépages plus rares, le carménère et le petit verdot pointent parfois le bout de leur nez.
Pour les aficionados que vous êtes : retrouvez plus d’info sur nos cépages
Histoires &
Anecdotes
Trois anecdotes que vous devez absolument savoir sur Blaye
Accrochez-vous, on vous en dit plus sur certains faits qui font tout son charme.
1.
La Citadelle de Blaye, chef-d’œuvre signé Vauban et classé par l’UNESCO, n’est pas juste belle à regarder : avec le fort Médoc et le fort Paté, elle formait autrefois un véritable verrou sur l’estuaire pour protéger Bordeaux. Heureusement, aujourd’hui, ses portes sont grandes ouvertes aux amateurs d’histoire et de bonnes quilles.
2.
Déjà au XVIIᵉ siècle, Blaye savait se faire remarquer : ses vins voyageaient jusqu’aux tables londoniennes, rivalisant avec leurs homologues médocains.
3.
Caché dans l’enceinte de la Citadelle, le Clos de l’Échauguette est un micro-vignoble bio d’exception : seulement 700 flacons par an, 100 % merlot. Si on vous en sert un jour, mesurez votre chance !
Parlons sols
À Blaye, les cépages ont le choix, selon leurs préférences : chaque coin du vignoble offre un sol différent.
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À l’ouest, autour de la ville, les argilo-calcaires apportent aux vins structure et finesse. Plus au nord, sables et graviers révèlent avec brio les arômes du merlot. Au sud-est, on se retrouve carrément face à un vrai patchwork de sols. Bref, la diversité est une seconde nature sur ces terres.
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Remontons le temps
La vigne prend racine dans le Blayais dès l’époque gallo-romaine, et très vite, ses vins séduisent Rome. Le long de l’estuaire, les domaines se multiplient et profitent d’un transport maritime qui fait voyager les savoureux nectars… et leur jolie réputation.
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Au Moyen Âge, Blaye continue de tirer son épingle du jeu, les fûts circulent et la région prospère.
Sous Louis XIV, l’ambiance militaire prend le dessus : la cité, qui fait le guet pour Bordeaux, doit mettre le frein sur son activité viticole pendant un temps. Mais dès le XVIIIᵉ siècle, de nouvelles techniques à la vigne et au chai redonnent du souffle aux vins. Le XIXᵉ siècle apporte son lot de défis avec le phylloxera, mais Blaye se relève avec détermination.
L’AOP Blaye Rouge est finalement créée en 1938. Un demi-siècle plus tard, de jeunes vignerons insufflent un vent de fraîcheur en ouvrant la Maison du Vin de Blaye, face à la Citadelle. Entre dégustations et conseils, elle continue de raconter à merveille aux curieux et œnophiles tout ce qui fait la force de l’appellation.
