L’ugni blanc, le petit souffle de légèreté

Quelques indices
organoleptiques

Précoce

Tardif

Rondeur

Acidité

Léger

Puissant

Qui se cache sous la peau de
l’ugni blanc

Vigoureux et généreux, l’ugni blanc se dévoile à travers de très grandes grappes allongées et étroites, aux baies rondes jaune doré, voire cuivré quand le soleil s’attarde un peu. Leur chair, pour sa part, est juteuse et abondante. S’il ne représente qu’à peine 2 % des surfaces blanches du Bordelais, il a su y trouver sa place. La raison ? Ses vins au profil aromatique réservé, mais à la vivacité et à l’équilibre sans faille.

Et dans le verrealors ?

En le regardant

Une teinte paille pâle..


En le sentant

Des fleurs blanches fraîches et discrètes, en compagnie d’un peu d’agrumes et de coing.


En le goûtant

Des vins secs et plutôt fins, à l’empreinte nerveuse.


En l’assemblant

Il apporte une touche d’acidité à ses compères blancs. De quoi participer à réveiller les vins et à leur donner un supplément de fraîcheur.

La boîte à savoir

  • L’ugni blanc fait partie des cépages patrimoniaux de Bordeaux, où il s’est installé il y a fort longtemps.
  • La liste de ses différents noms ne s’arrête pas à celle qu’on vous a déjà fournie plus haut ! En voici encore quelques-uns : malvoisie, clairette, queue de renard, roussan, rossola…
  • Il est parent du vermentino.
  • Il a un petit faible pour les sols calcaires, à condition d’être bien abrité du vent.
  • Il donne des vins peu alcoolisés.

Où trouver
l’ugni blanc?

Principalement dans les Côtes de Bourg, et plus discrètement dans les AOP Bordeaux, Bordeaux Supérieur, Côtes de Bordeaux, Crémant de Bordeaux et Entre-deux-Mers.

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